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Blog de Lucie Santos

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Le matin

Le 19/08/2020

Quand la douleur est là, physique, importante, on ne peut rien contre. Mais il se trouve que, selon notre finesse de ressenti la douleur peut prendre immensément plus de place, dans le corps et dans le temps. Tout le monde ne trouve pas son essentiel de la même façon. Par superstition, par violence psychologique, par soucis non résolus on a plus ou moins besoin d’être rassurés. S’il m’arrive qu’on me coupe un bras, je peux souffrir en amont en pensant que cela peut m’arriver. Je souffre évidemment le martyr pendant l’exécution, mais après il m’appartient de savoir si je veux croire que le bras repoussera comme par magie. L’autre option est de ne m’attendre à rien de particulier, et même, de considérer que la joie se trouve partout, partout où elle peut supplanter l’ego.

 

La joie se trouve après avoir fait de l’exercice, après avoir dépassé quelconque douleur, quelconque dispute, quelconque ennui. La joie se trouve dans le travail appliqué. La joie se trouve dans l’évidence, dans la régression, dans la foi, dans la bonne surprise, dans un léger doute, dans la vengeance.

Et si la Nature est bien faite, on peut observer que l’âme trouve la paix dans la compassion, la compassion étant la seule forme d’amour qui ne soit jamais déçu…

 

Mais pour avoir de la compassion il faut trouver une raison à cela, donc ne pas avoir fait trop de dégâts. Plus on use de violence, moins la compassion est possible, évidemment. On se regarde et on voit, on voit tout ce qui est ridicule, pathétique et ce qui promet de changer.

 

Parce que là où il y a du grotesque il y a promesse d’évolution. Souvent c’est même cela qui fait le plus mal.

L’essentiel alors ?

On a besoin avant tout de respirer. La respiration est la base de notre vie. On tient vraiment peu de temps asphyxié. Ce doit être une leçon pour tout ce que nous entreprenons, quoiqu’on fasse d’important, tout doit respirer.

Je crois que tout le monde voudrait partager ce qui le fait vivre mieux. Et de mon côté, je pense que tous devraient être auteurs. Auteurs pour capter le néant, c’est très difficile pour moi de retransmettre ça : je ressens le néant et je le laisse s’inscrire dans ma situation. Ça parait abscons, j’en conviens. C’est un peu comme un nuage, quelque chose qui n’a pas encore de nom. Mais cette image me rassure énormément. Une promesse, je parle beaucoup de promesses…

Une façon de me dire que ce n’est que de la matière. Le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un poète, c’est de lui donner un travail à sa mesure. La plus belle chose que puisse faire un poète c’est de réduire un travail à sa mesure.

 

J’avoue que j’ai du mal à concevoir une vie sans écrire. Je ne sais pas comment font les gens qui n’écrivent pas, je suis triste pour eux alors qu’ils n’en n’ont peut-être pas besoin du tout, je ne comprends pas.

Comment aborder cette vie sans y répondre…

Nous sommes fichus très différemment les uns les autres. Ce n’est pas facile de vraiment tendre la main, simplement être là pour un sourire…

Nous n’avons pas le même essentiel, d’accord. C’est incroyable. La politesse, peut-être. Peut-être que la politesse nous lie de façon universelle. Même si les codes ne sont pas les mêmes, la politesse peut toujours se négocier ou se deviner, elle peut même devenir élégance ou politesse du désespoir…

Observer et dénouer. Je ne voudrais être qu’observer et dénouer. Parce que je souffre souvent quand l’ambiance change ou se dégrade, je sens ce genre de choses assez violement, et j’ai développé des outils qui me permettent de garder le cœur léger, en plus des psychotropes…

 

J’essaie de ne pas me polluer avec ce que disent les maîtres à penser, d’ailleurs ils prétendent de ne pas dicter quelque comportement que ce soit, ou en tous cas ils prétendent vouloir la liberté et l’amour inconditionnel pour tous. Tous les chemins mènent à Rome et je ne fais de mal à personne intentionnellement. Je me sens plutôt bien et le mieux est l’ennemi du bien. C’est assez difficile de dire cela aussi. Enfin. Travailler sans relâche… Mais respirer.

Bouh.

Bon d’ailleurs qu’est-ce que ça veut dire que le mieux est l’ennemi du bien ?

Ça veut dire qu’il y a des sommets que nous n’atteindrons jamais, on fait au mieux quand on est honnête. Si on fait au mieux, on peut être sûr qu’on atteindra SES propres sommets, mais sans doute pas ceux des autres. Et tant mieux, ça fait plus joli. Je disais il y a quelques années que la culture n’était pas une question de niveau : elle plait, ou elle déplait. Notre culture est toujours une forme de plénitude que nous soupçonnons plus ou moins. Nous sommes capables de tout, tant que nous n’avons rien fait. Et pourtant nos silences sont aussi bavards que nos pensées, nos œuvres rencontrent tant de gens, nos absences sont aussi éloquentes, alors je parle beaucoup oui, mais vous aussi.

Le travail consiste entre autres à prendre conscience de tous ces discours, toutes ces expressions, et à en devenir de façon plus en plus claire les auteurs.

Conscience et confiance…

On en revient à ranger sa piaule.

 

 

 

Papa mama soeurettes

Le 10/06/2020

Je tenais à exprimer toute ma gratitude envers mes sœurs et mes parents. Si tout n’a pas été idéal dans nos relations, même s’il y a eu des guerres, nous sommes maintenant en paix et je les remercie du fond du cœur, de ne pas m’avoir abandonnée, de n’avoir jamais jugé ma maladie, et enfin d’être présents comme ils le sont aujourd’hui. C’est un vrai bonheur de leur parler à tous, je vous le jure, et le mieux c’est qu’eux-mêmes ont l’air d’aller bien. Je souhaite à tous de connaître le même plaisir, de s’étonner comme les choses changent, vers des relations plus fécondes, alors qu’à un certain moment on pouvait se sentir comme une « machine à vivre », et avoir oublié toute forme de foi… Je souhaite à tous ce miracle d’amour. J’aurais dû parler de cela depuis quelques temps déjà. Je ne sais pas pourquoi j’ai attendu. J’y pensais, mais j’avais peur d’être incomprise, je pensais que personne n’en n’aurait rien à foutre. Eh ben tant pis. Il fallait que ce soit dit, et j’encourage même à ceux qui le peuvent de témoigner de ce miracle, d’une façon ou d’une autre. Merci.

 

De la distance

Le 07/06/2020

L’homme ne se sent appelé à agir que lorsqu’on lui propose de se battre. Ce qui l’intéresse est toujours une mise en tension, un défi. Si le combat qui lui parle le plus est au-delà de ses moyens, il se sent inutile et se met à déprimer. Or moins il a de combats à mener, plus il est proche de sa vérité. Sa vérité première étant sa mortalité. L’homme qui serait libre serait celui qui ne se bat que pour compatir avec son prochain.

Aujourd’hui la virtualité a enkysté nombre de combats, et généré énormément de frustrations.

Mais que veut dire « C’est la vie qui fait chier » ? Oui parce que c’est quelque chose que je dis à mes petits hommes verts, je ne sais pas si vous êtes au courant mais je leur dis ça…

Lorsqu’on souffre d’un fantasme mal digéré, c’est en effet la vie qui fait chier. Je m’explique. C’est ce que représente cette image, la place qu’elle prend dans nos priorités. L’autre jour je pensais à un prof d’anglais avec beaucoup de haine. Je me suis rendu compte que c’était parce qu’il m’avait sous-notée, et je lui en voulais à mort. Mais j’ai compris que ce qui me foutait les boules et que je projetais là-dessus, c’était que je n’arrivais pas à vendre mes toiles alors qu’elles plaisent beaucoup, à moi comme à d’autres. Et la haine a disparu. La vie est traversée de nombre de vérités, et chaque ennui se retrouve dans une de ces vérités. C’est en faisant cet exercice qu’on met des mots sur les maux.

Par exemple, là. Je voudrais absolument que ma sœur me rappelle. Mais donc, plus largement à ce propos, j’ai des soucis de communication avec des êtres chers, j’attends des réponses à des questions qui me sont capitales, c’est un amour contrarié. Je vous assure que ça marche.

 

Déconfinnement

Le 08/05/2020

Que je trouve une inspiration digne de mes rêves. Que mes idées soient claires et utiles, que je ne me trouve pas dans l’impuissance.

Cette impuissance qui appartient à tous, qui se traduit chez moi notamment par un manque de culture politique et économique.

Donc je vais peut-être me répéter un peu.

FREUD nous fait encore chier, avec sa grosse histoire de gros inconscient, et la tarte à la crème que nous avons fait de cette idée : « On ne sait rien. » Le gros inconscient nous fait croire que nous ne saurons jamais vraiment qui nous sommes, que nous pouvons douter (voire, devons douter) de tout, donc y compris que nous aimons nos proches et que ceux-ci nous le rendent, et que cela peut durer. Le gros inconscient écrase nos raisonnements, et il faudrait « se connaitre soi-même pour connaitre l’univers », et cela serait bien sûr impossible. La pensée semble empaquetée quelque part au-dessus de nos têtes, intouchable et idéalisée.

            « Et les intellos ? On, s’en, fout ! » clamait le poète. Pour toutes ces raisons, penser est assez mal vu aujourd’hui. Mais pourquoi nous est-il impossible de cultiver l’Amour simplement, pourquoi est-il, avec ceci, scandaleux d’avoir « la conscience tranquille ? »

-         Faut pas rêver ! », ah non surtout pas, tout semble indiquer que le cynisme destroy est à la page.

Les religions ont souvent de mauvais qu’elles présentent une carotte pour accéder à un certain état de sagesse, un bien-être absolu… Comme s’il y avait un clan d’avertis et un autre de pauvres brebis égarées. Moi je crois fermement en la création. Je ne peux voir un monde meilleur qu’à travers la création.

            La création est à la portée de tous, il suffit d’acquérir une technique artistique ou artisanale et de s’éclater. Tout le monde a au moins un talent, caché ou non, mais tout le monde peut apprendre à se faire plaisir et à communiquer ce plaisir. La création permet d’adoucir son rapport aux autres, sans essayer de passer un message du genre « vous n’y arriverez jamais bande de nazes !!! » La création doit faire comprendre que tout peut se dire, de façon plus ou moins naïve ou complexe. Alléger les cœurs, ouvrir une fenêtre sur un nouveau soleil.

            Si nous avions tous ce souci, le peuple pourrait sans doute bien mieux respirer. Mais nous sommes américanisés de façon totalitaire, et on commence à savoir que la culture de la compétition nous nuit à tous profondément. On ne met pas une note à quelqu’un qui donne son avis. On ne met pas une note à quelqu’un qui a mis des années à comprendre ce que d’autres ont mis quelques minutes à comprendre. On ne note pas une énergie, on ne note pas un rêve. On ne note pas une confusion. On peut donner accès à une technique plus élaborée, à ceux qui se débrouillent. On peut nourrir des talents, on peut conseiller des lectures. On peut enseigner à des personnes d’âges totalement différents. On peut, on devrait partager.

 

            Et je ne comprends toujours pas pourquoi les mineurs n’ont pas accès à des cours de méditation à l’école, mais ça…

 

            J’ai vécu de vrais moments de stress avec mes premières émotions spirituelles, ce n’est pas non plus ce qui m’est arrivé de pire, mais ça m’a quand même bien pris la tête. Si quelqu’un m’avait fait comprendre que la méditation faisait passer des étapes, et seulement des étapes, j’aurais vécu les choses beaucoup plus sereinement et j’aurais gagné beaucoup de temps. Je ne dis pas que je suis « arrivée », mais je prends ça avec plus de distance, et ça fait du bien. Ecrire est toujours aussi agréable, mais je suis passée aussi par des moments euphoriques qui m’ont laissée en plan assez vite, on n’a rien sans rien, c’est sûr mais, de même que « en art, tout compte excepté le sujet » (dixit Oscar Wilde) en matière d’amour, c’est la tendresse qui fait tout le boulot…

 

            Je sais, je m’éparpille. Mais le but de la manœuvre est de percevoir, aidée par des auteurs, des journalistes, des vidéos sur YouTube, comment subvenir à cette profonde crise politique, en faisant le moins de dégâts possibles. Je n’ai pas tellement peur, je ne sais pas si c’est de l’inconscience, mais je ne sais pas comment réagir autrement. Je ne pense pas qu’une poignée de minables ne puissent écraser le monde. Je n’y crois pas. Je crois en la politique, au sens large : je crois que des débats nourris de sincérité peuvent faire évoluer des tas de gens. Je crois en ce que je fais ou écris, je crois en tout un tas de gens qui s’expriment sur le Net. J’ai même appris à croire en la vie.

 

encore une autre marche

Le 25/04/2020

J’ai vu une vidéo sur Internet qui parlait de l’intelligence artificielle, plus particulièrement en Chine… Mais c’est une folie qui gagne de plus en plus de dirigeants apparemment. Et qui ferait de tous ces dirigeants des dictateurs. Les dictateurs ont peut-être le sentiment (… ?) de se faire du bien en étant utile.

            Perso, entre « être en sécurité, et pour cela être ultra-surveillé, ou être libre mais en insécurité », moi je préfère le deuxième, qui est un pléonasme. On ne changera pas le monde avec des restrictions multiples et variées. Les chinois, de ce que j’ai vu, cherchent à faire adhérer au « parti » un maximum de gens, et fonctionnent avec un « crédit social », c’est-à-dire que les citoyens accumulent de bons ou mauvais points, ce pour quoi ils sont taxés d’être ou bons ou mauvais citoyens, avec des restrictions ou des avantages… Ils sont filmés h24, et les mauvais sujets partent dans des camps de rééducation, pour ainsi dire. Je crois profondément que s’il existe une école de la vie, elle s’appelle « méditation ». Elle s’appelle « exercice », « expérience », ce qui suppose d’endurer la castration, parfois la souffrance et en tous cas la solitude.

            L’intelligence artificielle, c’est pour éviter le terrorisme, donc surtout une souffrance paranoïaque, et donc remplacée par une nouvelle souffrance paranoïaque, mais présentée comme bienveillante. Donc une terrible violence de plus, et un poids insupportable pour n’importe quel être humain. Si cette douleur n’est pas visible, elle n’en est pas moins réelle. Je pense que certains sont naïfs, à ce propos, d’autres terribles cyniques, et d’autres encore, tout bonnement grisés par le pouvoir. J’ai du mal à croire en la haine, je pense que si c’était vraiment de la haine, ces personnes en viendraient au suicide.

            Je pense que le mal est beaucoup plus rampant, que les technologies sont fabriquées et payées par des irresponsables. La folie des grandeurs. Un enseignement ça se partage, on s’approprie les choses, il n’est pas question de tout gober. Il faut en faire quelque chose. Cela suppose de perdre un peu, pour aimer il faut savoir perdre. De la même manière que créer ne se fait pas sans oubli.

            J’ai assez peur de la colère de Trump. Il multiplie les scandales, il paraît délirant. Pour le coup lui s’il est question de perdre, il va perdre la tête, rien d’autre. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe pour lui, comment il voit les choses. Enigme. Il a sans doute plein de choses à dire.

 

(…)

Le nazisme nous a appris à nous méfier de la foi, aux grands courants d’idées, à une forme de romantisme. D’ailleurs ce n’est plus de la méfiance, c’est de la terreur.

            C’est pour ça que j’ai des difficultés avec l’athéisme. Je comprends qu’on refuse de commettre les mêmes erreurs que dans le passé, qu’on ait le fanatisme en horreur, la pédophilie, le fascisme, la croyance béate en des histoires impossibles, je comprends. Mais pour moi « croire » signifie « Je ne sais pas, et j’ai un peu peur. » Un maquillage au visage si dur de l’éternité. Et je trouve la prière du Notre Père pleine de noblesse.

            Je constate aussi d’une certaine manière que la réincarnation est partout. La mort fait des petits, au moment où j’écris ces lignes, je fais vivre et mourir quelques idées, et bientôt mon cahier sera trop petit, la fin d’une époque, d’une réflexion, pour un nouveau cahier qui, à coup sûr, reprendra des réflexions plus ou moins abouties dans ce même cahier, renaissances...

            Je veux parler méditation. J’ai longtemps été fascinée par la « mise à jour de l’inconscient », concept dont parle Arnaud Desjardins, qui promet une réalisation de soi en parfaite harmonie… et je crois que ce n’est pas si malin que ça. Après tout rien n’empêche qui que ce soit de cultiver l’Amour et c’est tant mieux. Pour moi, avoir un Dieu c’est aussi un point de repère, il y aura toujours quelque chose qui m’échappe, quelqu’un qui va me fermer ma gueule, quelqu’un qui pourra me renvoyer d’une manière nouvelle à mes histoires. La vie gardera toujours quelque chose d’inimaginable, d’intouchable, d’infrôlable.

 

(…)

            Je suis plutôt optimiste, mais je ne rêve pas d’un monde sans cons. Les cons ont un problème de langage, et on ne sait pas comment ça va évoluer, de la même manière qu’un érudit pète un câble ou finit par trouver la vie sans intérêt, nous sommes un bouquet d’énergies, et nous sommes DES bouquets d’énergies. Si on ne respecte pas quelqu’un pour ce qu’il est, il faut alors le respecter pour ce qu’il pourrait être.

            Donc quand on prône le « ni Dieu ni maître », je trouve que c’est un très joli rêve, mais c’est un rêve qui n’est pas fait pour les cons. Et nous le sommes tous un jour ou l’autre, il me semble… C’est sûr que si on vivait dans un monde d’artistes et d’artisans, qu’on était tous frères, qu’on était toujours là pour nos concitoyens, ce serait merveilleux mais il y a des gens que personne n’a envie d’aider, et il y a bien des tâches qui décourageraient Hercule en personne. Et ces personnes, toxiques, maladroites, insupportables, agressives, stupides, indomptables, il leur faut une place parmi nous. Il faut les supporter, on ne sait pas de quoi demain sera fait.

 

(…)

 

            Quand je repense à cette promesse religieuse, tout ce qui est de laver ses pêchers, vaincre le malin, entrer en harmonie, je pense à l’image d’un ruisseau. Un ruisseau qui polit les cailloux qu’il y a sur son chemin. Il ne les fuit pas, il n’essaie pas de les exploser, il n’essaie pas de passer à travers. Il les contourne et les polit patiemment. Je vois les cailloux comme nos zones inconscientes, et le ruisseau comme notre esprit. Maintenant, on ne saura jamais combien de cailloux il y a dans ce ruisseau. Donc inutile d’en faire un complexe.

 

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