loupiote
Qu'est-ce qu'on peut faire d'excitant ici-bas, à part guérir ?
Le 24/04/2016
Parce qu'avant tout, le grand "Je" doit me plaire, Parce que "Je" est le travail de chacun. Vous êtes commerçant, je suis cliente, vous êts un ami, un amour, quelque chose de moi le sera en retour, soyez noir je serai jaune, soyez fou, quelqu'un vous sera sage, optimiste, votre prochain sera l'évènement.
Nous avons toutes les raisons de la haine, les déraisons de l'accueil. Quelque chose en moi, que je connais ou non, est votre parfaite réplique. Et vice et versa.
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Prince
Le 24/04/2016
Des boréales dans un métro
Plus personne
Et la mesure frappe au poing le ventre
Les refrains s'en vont
Sans se retourner
Il y a toujours la pulsation aux tempes, les yeux
Qui désobéissent à chaque fin de morceaux
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Encore
Le 24/04/2016
Encore
Malgré le sérieux de toutes nos études d’investigation
Bien que l’aube semble encore embrasser le ciel pour toujours
Alors que des cœurs s’enlacent pour en déchirer d’autres
Malgré la morgue des riches et les crachats des pauvres
Et toutes misères confondues
Bien que la raison n’appartienne
Jamais qu’aux meilleurs orateurs
Malgré leurs rires forcés par le doute
Et malgré ce que ces éclats de rire promettent
Et une fois que ce qui nous déchirait
Est redevenu une aubaine
Bien que toutes les prières soient profondes et authentiques
Par la rage
Par le désir
Par la bravoure de la patience
Un nouveau bouton de rose a fleuri
Il y a des tableaux !
Le 22/03/2016
Une valse |
Lucie
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Merrow
Le 30/12/2015
A la montagne... |
Pour le théâtre de trois chats
L'un est roux comme un judas
Les deux autres un peu strillés
de gris, blanc, noir... Aussi différents que le sont les chats.
Coussins roses ou noirs, comme des timbres dans la terre humide, ce qui nous vient des cieux est joué par les chats.
Donc il faut leur donner à manger, ils ont tout le temps faim...
"He's going fat", objecte une vieille aristocrate. Son sachet de thé colore la chaleur de l'eau. Le nuage de lait quant à lui enlace un museau.
Désir lacté comme en enfance lointaine, un souffle perçant les yeux de pelage blanc, les indépendants dressent leurs oreilles : il y a du jeu.
Antennes, moustaches : être avec eux c'est tomber dans leur piège ; et qui ne veut pas discuter est fatalement soudé au silence... D'une manière ou d'un autre.
Quand ils miaulent, c'est touours interressé, certes, mais qu'en est-il de nous ? Les variations folles et multiples de leurs cris si doux ne valent pas moins que nos éclats démontratifs, et les chats se jouent de nous entendre dire : "Considérez-moi ! Mais qu'on me considère !"
Dieu sait s'ils en tremblent lorsque ces mots qui nous sont propres deviennent prétextes à tuer.
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Et je perds mes mots après ma lecture des tiens... Il m'en vient un, malgré tout : magnifique !
Merci Lucie.
Eléonore B... (sourire)